Juge américain
Lorsque je suis arrivé aux États-Unis on m’a amené devant un juge. En fait à la Cour fédérale on voit ce qu’ils appellent un « magistrate » pour les formalités (mise en accusation, dates de procès ou de sentence, etc.) La cour ressemble beaucoup à celle sur la photo. Le « magistrate » que j’ai eu semblait ne pas comprendre ce qu’était le Québec. Il s’est mis à dire qu’il faudrait trouver un traducteur qui parlait « québécois » (son mot à lui) car, selon lui, on ne parlait pas vraiment français. Quand il a été question de faire venir les documents de Québec me concernant, il s’est mis à dire que ça serait compliqué parce que les autorités policières du Québec ne parlent pas anglais. Il a même parlé de terroristes québécois etc. Un vrai imbécile. J’ai eu envie de lui demander si lui, croyait parler anglais parce qu’aux dernières nouvelles, son langage est pas mal différent de ce qui se parle en Angleterre.
La vraie Cour fédérale où on va au procès ou bien recevoir notre sentence est beaucoup plus solennelle. C’est vraiment impressionnant. Comme dirait Elvis Gratton : « Ils l’ont l’affaire les Zamariqu’heins! Euz-autes, Y think big esti! »