Encore les gendarmes!
Il y a quelques mois j’ai fait une demande auprès de la GRC pour obtenir des renseignements personnels me concernant.
Ce que j’essayais de savoir, cette fois-ci, c’est qui avait décidé de mon arrestation au Canada. Il y a des années que je fais des demandes officielles un peu partout et personne ne veut me répondre intelligemment. Ils répondent tous « ce n’est pas moi ». Il semble que le mandat d’arrêt est tombé du ciel.
J’ai reçu une réponse aujourd’hui dans le courrier.
Bien entendu ça ne pouvait pas être clair. C’est un tas de pages avec plein d’informations peut-être facile à comprendre pour quelqu’un qui remplit ces formulaires à la journée longue mais pour le simple des mortels, un truc comme :
TK20102393159 [Init rpt – Closed] Due: 2010/11/02 14:42 #000038073 Vxxxxx ->1000038073 Vxxxx @2010/10/14………….
ça ne veut pas dire grand chose.
Il me semble qu’il aurait été simple de m’écrire : « la décision a été prise par xxx ».
Tout ce que je peux trouver qui a trait à ma demande est que j’aurais été accusé aux USA mais pas au Canada. Ma question était : « Qui a pris la décision de m’arrêter? » Crisse, il me semble que ce n’est pas compliqué comme question.
On dirait que ces gens ont oublié qu’ils sont supposés servir la justice. Ce n’est pas de la justice, c’est de la justification. Et même pour ça, ils n’ont pas de talent. Quelle serait le mot approprié pour qualifier leur compétence?
Et la cerise sur le sundae :
Quelqu’un ayant mon nom, ma date de naissance et mon adresse aurait été arrêté par un gendarme alors qu’il conduisait un véhicule sous l’influence de l’alcool.
Quand? Le 8 août 2013.
Où? Autoroute 104 Est, Great Village, Nouvelle-Écosse, Canada.
Alors j’ai été arrêté en état d’ébriété en Nouvelle-Écosse deux mois après ma libération alors que je conduisais un véhicule. Je me demande pourquoi on ne m’a pas amené immédiatement en prison car j’enfreignais au moins une de mes conditions : j’étais à plus de 50 km de Montréal. Sans compter que j’aurais conduit ivre sans permis une voiture qui ne m’appartenait pas.
Alors un conseil à tout le monde : faites une demande pour obtenir une copie de votre dossier. On ne sait jamais qu’est-ce qu’un gendarme du Nunavut aurait pu y mettre pour passer le temps au lieu de rechercher des meurtriers de femmes autochtones (1).
Ces gens assurent la sécurité de notre pays!
(1) http://www.mondialisation.ca/femmes-autochtones-disparues/5349228 :
Le dit Rapport fournit des données suggérant que :
- La GRC a procédé par agression et violé les femmes autochtones dont elle avait la garde. Dans certains cas, les faits relevés pourraient entraîner, pour les agents, une condamnation pour crimes contre l’humanité.
- L’échec, de la part des agents chargés de l’application de la loi, en ce qui concerne la protection à assurer aux femmes autochtones contre les mauvais traitements et les crimes.
- L’apathie et l’inaction de la Police, face à la disparition de femmes autochtones.
- L’absence de recours, autochtone ou civil, contre l’inaction de la Police ou sa conduite fautive, cela donnant à penser que les voies de recours servaient à protéger les délinquants.
- La découverte de collusion pour l’application de la loi et le jugement des cas de mauvais traitements, de viol et de prostitution chez les filles et femmes autochtones. Les rapports donnent nettement l’impression d’une société qui exerce une pression criminelle sur les autochtones comme prix de leur admission au sein du groupe dirigeant.